18 research outputs found

    Reproductive Behavior of Female Dromedaries under Sahelian and Sub-humid Conditions in Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Comportement reproductif des dromadaires femelles dans les conditions d’élevage sahélien et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 351-360.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: En 2013, un troupeau de dromadaires a été introduit dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono, situé en zone sahélienne et un autre dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, sise en zone subhumide du Mali. L’objectif de cette introduction a été d’évaluer la capacité d’adaptation de cette espèce en zones sahélienne Sud et subhumide. Les femelles ont fait l’objet de suivi de la reproduction. Les données collectées ont porté sur la conception, la durée de la gestation, les avortements, la durée de l’intervalle entre la mise-bas (post-partum) et la saillie fécondante et le poids à la naissance des chamelons. Entre février 2013 et juin 2016, 15 des 17 femelles ont été saillies à Niono soit 88 % et 11 des 12 femelles à Sotuba soit 92 %. Le taux de misebas a été de 64 % à Niono et 91 % à Sotuba. La durée de la gestation a été en moyenne 366 ± 11,9 jours. Il n’a pas été constaté de différence statistiquement significative entre les deux sites (369 ± 20,1 jours à Sotuba et 362 ± 13,1 jours à Niono). L’intervalle entre mise-bas - saillie a été de 100,4 ± 27,8 jours à Sotuba et 234,5 ± 50,1 jours à Niono. Le sexe du chamelon n’a pas eu d’effet statistiquement significatif sur la durée de la gestation (P = 0,233). Le poids moyen des chamelons à la naissance a été de 29,1 ± 1,3 kg. Il n’a pas été observé de différence significative ni entre les sites (29,8 ± 2,1 kg à Sotuba et 28,3 ± 0,9 kg à Niono) et ni entre les mâles (30,2 ±1,9 kg) et les femelles (27,7 ± 0,6 kg). Ces résultats préliminaires permettraient d’affirmer que les dromadaires s’adaptent aux conditions du Sud-sahélien et subhumide. Ils permettent d’envisager l’introduction du dromadaire dans ces zones pour une exploitation plus rationnelle des ressources naturelles. Toutefois, des investigations de plus longues durées sont encore nécessaires pour la création de fermes de production.Abstract: In 2013, a herd of dromedaries was introduced in the ranch of the Agronomic Research Station of Niono, located in the Sahelian zone of Mali and another one in the Agricultural Research Station of Sotuba, located in the sub-humid zone. The objective of this introduction was to assess the adaptability of this species to the conditions in the Southern Sahel and sub-humid zones. The reproductive behavior of females dromedaries was monitored. The data collected included conception, the duration of gestation, abortion cases, the duration of the interval between farrowing (postpartum) and fertilizing mating, and birth weight of young dromedaries. Between February 2013 and June 2016, 15 of out the 17 female dromedaries were mated in Niono (88%) and 11 out of the 12 ones in Sotuba (92%). The farrowing rate was 64% in Niono and 91% in Sotuba. The average duration of gestation was 366 ± 11.9 days. There was no statistically significant difference between the two sites (369 ± 20.1 days in Sotuba and 362 ± 13.1 days in Niono). The interval between parturitions and farrowing was 100.4 ± 27.8 days in Sotuba and 234.5 ± 50.1 days in Niono. Sex of the young dromedary did not have any statistically significant impact on the duration of gestation (P = 0.233). The average birth weight of the young dromedary was 29.1 ± 1.3 kg. There was no significant difference between sites (29.8 ± 2.1 kg in Sotuba and 28.3 ± 0.9 kg in Niono) nor between males (30.2 ± 1.9 kg) and females (27.7 ± 0.6 kg). These preliminary results show that dromedaries are adapting themselves to South-Sahelian and sub-humid conditions. This allows considering the introduction of dromedaries in these zones for a more rational exploitation of natural resources. However, longer investigations are still needed as for the creation of production farms

    DAGS:Key encapsulation using dyadic GS codes

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    Code-based cryptography is one of the main areas of interest for NIST's Post-Quantum Cryptography Standardization call. In this paper, we introduce DAGS, a Key Encapsulation Mechanism (KEM) based on quasi-dyadic generalized Srivastava codes. The scheme is proved to be IND-CCA secure in both random oracle model and quantum random oracle model. We believe that DAGS will offer competitive performance, especially when compared with other existing code-based schemes, and represent a valid candidate for post-quantum standardization.</p

    Production de lait de la chamelle dans les conditions d’élevage sahélienne et subhumide du Mali

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    Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits dans la zone sahélienne-Sud à Niono et zone subhumide à Sotuba en 2013. Quinze femelles qui ont mis bas dans ces nouvelles zones dont 7 à Sotuba et 8 à Niono ont fait l’objet de suivi. Après le pâturage, les animaux recevaient individuellement 4 kg d’un aliment concentré contenant 484 g de protéines digestibles et 3,24 UF d’énergie nette. Sur les deux sites, la quantité de lait trait a été mesurée jusqu’au tarissement par une double traite par jour, le matin et le soir, après que le chamelon ait stimulé la descente du lait dans les mamelles. Ensuite, la durée de la lactation et la production de lait par lactation ont été calculées. Il a été observé une différence significative entre les chamelles (P = 0,001) aussi bien à Sotuba qu’à Niono. À Sotuba, la production journalière moyenne a été de 1,35 ± 0,78 kg, tandis qu’à Niono, elle a été de 4,2 ± 1,53 kg. La durée moyenne de la lactation a été 278,5 ± 79,2 jours à Sotuba et 332,3 ± 39,0 jours à Niono. Durant cette période, la production de lait par lactation a été de 1 395 ± 306 kg à Niono, contre 380,9 ± 144,3 kg à Sotuba. Il a été trouvé des coefficients de corrélation positifs entre la production journalière et celle du matin d’une part et entre celle-là et celle du soir d’autre part. Ces coefficients ont été de r = 0,91 et r = 0,87 à Sotuba ; r = 0,94 et r = 0,94 à Niono. Ces résultats montreraient que les dromadaires s’adaptent dans leur nouvelle zone d’élevage. Ils constituent une base pour entamer une sélection des femelles en vue de constituer une population homogène pour la production de lait en station

    Dromedary Milk Production under Sahelian and Sub-humid Conditions in Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Production de lait de la chamelle dans les conditions d’élevage sahélienne et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 323-334.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits dans la zone sahélienne-Sud à Niono et zone subhumide à Sotuba en 2013. Quinze femelles qui ont mis bas dans ces nouvelles zones dont 7 à Sotuba et 8 à Niono ont fait l’objet de suivi. Après le pâturage, les animaux recevaient individuellement 4 kg d’un aliment concentré contenant 484 g de protéines digestibles et 3,24 UF d’énergie nette. Sur les deux sites, la quantité de lait trait a été mesurée jusqu’au tarissement par une double traite par jour, le matin et le soir, après que le chamelon ait stimulé la descente du lait dans les mamelles. Ensuite, la durée de la lactation et la production de lait par lactation ont été calculées. Il a été observé une différence significative entre les chamelles (P = 0,001) aussi bien à Sotuba qu’à Niono. À Sotuba, la production journalière moyenne a été de 1,35 ± 0,78 kg, tandis qu’à Niono, elle a été de 4,2 ± 1,53 kg. La durée moyenne de la lactation a été 278,5 ± 79,2 jours à Sotuba et 332,3 ± 39,0 jours à Niono. Durant cette période, la production de lait par lactation a été de 1 395 ± 306 kg à Niono, contre 380,9 ± 144,3 kg à Sotuba. Il a été trouvé des coefficients de corrélation positifs entre la production journalière et celle du matin d’une part et entre celle-là et celle du soir d’autre part. Ces coefficients ont été de r = 0,91 et r = 0,87 à Sotuba ; r = 0,94 et r = 0,94 à Niono. Ces résultats montreraient que les dromadaires s’adaptent dans leur nouvelle zone d’élevage. Ils constituent une base pour entamer une sélection des femelles en vue de constituer une population homogène pour la production de lait en station.Abstract: Two herds of dromedaries were introduced in the Southern Sahel zone (Niono) and the sub-humid zone (Sotuba) in 2013. Fifteen females, i.e. 7 in Sotuba and 8 in Niono, which gave birth in these new environments, were monitored. After grazing, each animal received 4 kg of a concentrated feed containing 484 g of digestible protein and 3.24 UF of net energy. In both sites, the amount of milk was measured until drying off through double milking per day in the morning and the evening after the young dromedary has stimulated milk flowing into the udders. Then, the duration of lactation and milk production by lactation were calculated. There was a significant difference between dromedaries (P = 0.001) in both Sotuba and Niono. The average daily production was 1.35 ± 0.78 kg in Sotuba, while it was 4.2 ± 1.53 kg in Niono. The mean duration of lactation was 278.5 ± 79.2 days in Sotuba and 332.3 ± 39.0 days in Niono. During this period, the average milk production per lactation was 1,395 ± 306 kg/dromedary in Niono, compared with 380.9 ± 144.3 kg in Sotuba. Positive correlation coefficients were found between daily and morning production on the one hand and between the latter and the evening one on the other hand. These coefficients were as follows: r = 0.91 and r = 0.87 in Sotuba and r = 0.94 and r = 0.94 in Niono. These results show that dromedaries are adapting themselves to their new farming area. They also provide a basis for initiating a selection of females to form a homogenous population for in-station milk production

    Évaluation de l’ingestion des fourrages par les dromadaires sur les pâturages sahélien et subhumide au Mali

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    Résumé: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires dont l’un en zone sahélienne (400 – 500 mm/an) à Niono et l’autre en zone subhumide (800 – 1 000 mm/an) à Sotuba ont été suivis au pâturage pendant 12 mois. Chaque mois, quatre dromadaires sont suivis par quatre observateurs sur chaque site. Les pâturages étaient plus riches en protéines à Niono (12,58 – 14,53 % MS) comparativement à ceux de Sotuba (8,20 – 9,07 % MS). La digestibilité de la matière sèche a varié entre 43,83 % et 44,28 % MS à Sotuba et 47,20 et 48,64 % MS à Niono. L’ingestion de la matière sèche était de 5,56 kg/jour/tête à Niono contre 4,96 kg à Sotuba. Il n’a pas été observé de différence significative entre les deux sites. À Sotuba, la quantité ingérée a été significativement plus élevée pendant la saison sèche froide (5,27 ± 0,33 kg) que pendant la saison des pluies (4,80 ± 0,32 kg). Celle de la saison sèche chaude (5,04 ± 0,17 kg) a été intermédiaire entre les deux saisons. Le même constat a été fait à Niono (7,18 ± 0,46 kg) en saison sèche froide ; (4,66 ± 0,24 kg) en saison des pluies et (5,14 ± 1,09 kg) en saison sèche chaude. La connaissance de ces quantités ingérées permettra de mieux gérer la complémentation des animaux sur les deux sites

    Assessment of Forage Intake by Dromedaries in the Sahelian and Sub-humid Pastures of Malib-humid Pastures of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Moussa, M. et al. (2020). Évaluation de l’ingestion des fourrages par les dromadaires sur les pâturages sahélien et subhumide au Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 293-306.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires dont l’un en zone sahélienne (400 – 500 mm/an) à Niono et l’autre en zone subhumide (800 – 1 000 mm/an) à Sotuba ont été suivis au pâturage pendant 12 mois. Chaque mois, quatre dromadaires sont suivis par quatre observateurs sur chaque site. Les pâturages étaient plus riches en protéines à Niono (12,58 – 14,53 % MS) comparativement à ceux de Sotuba (8,20 – 9,07 % MS). La digestibilité de la matière sèche a varié entre 43,83 % et 44,28 % MS à Sotuba et 47,20 et 48,64 % MS à Niono. L’ingestion de la matière sèche était de 5,56 kg/jour/tête à Niono contre 4,96 kg à Sotuba. Il n’a pas été observé de différence significative entre les deux sites. À Sotuba, la quantité ingérée a été significativement plus élevée pendant la saison sèche froide (5,27 ± 0,33 kg) que pendant la saison des pluies (4,80 ± 0,32 kg). Celle de la saison sèche chaude (5,04 ± 0,17 kg) a été intermédiaire entre les deux saisons. Le même constat a été fait à Niono (7,18 ± 0,46 kg) en saison sèche froide ; (4,66 ± 0,24 kg) en saison des pluies et (5,14 ± 1,09 kg) en saison sèche chaude. La connaissance de ces quantités ingérées permettra de mieux gérer la complémentation des animaux sur les deux sites.Abstract: As part of a climate change adaptation program, two herds of dromedaries, one in the Sahelian zone (Niono, 400-500 mm/year) and the other in the sub-humid zone (Sotuba, 800-1000 mm/year) have been monitored on pasture for 12 months. Every month, four dromedaries were monitored by four observers in each site. The protein content of pastures was higher in Niono (12.58-14.53% DM) than in Sotuba (8.20- 9.07% DM). Dry matter digestibility varied between 43.83-44.28% DM in Sotuba and 47.20-48.64% DM in Niono. The dry matter ingestion level was 5.56 kg/day/ head in Niono, compared with 5.1 kg in Sotuba. No significant difference was noticed between the two sites. In Sotuba, the amount ingested was much higher during the cold dry season (5.27 ± 0.33 kg) than during the rainy season (4.80 ± 0.32 kg). That of the hot dry season (5.04 ± 0.17 kg) was intermediate between the two seasons. The same observation was made in Niono: 7.18 ± 0.46 kg in the cold dry season; 4.66 ± 0.24 kg in the rainy season and 5.14 ± 1.09 kg in the hot dry season. Awareness of these values will help improve feed supplementation for animals in both sites

    Comportement reproductif des dromadaires femelles dans les conditions d’élevage sahélien et subhumide du Mali

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    Résumé: En 2013, un troupeau de dromadaires a été introduit dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono, situé en zone sahélienne et un autre dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, sise en zone subhumide du Mali. L’objectif de cette introduction a été d’évaluer la capacité d’adaptation de cette espèce en zones sahélienne Sud et subhumide. Les femelles ont fait l’objet de suivi de la reproduction. Les données collectées ont porté sur la conception, la durée de la gestation, les avortements, la durée de l’intervalle entre la mise-bas (post-partum) et la saillie fécondante et le poids à la naissance des chamelons. Entre février 2013 et juin 2016, 15 des 17 femelles ont été saillies à Niono soit 88 % et 11 des 12 femelles à Sotuba soit 92 %. Le taux de misebas a été de 64 % à Niono et 91 % à Sotuba. La durée de la gestation a été en moyenne 366 ± 11,9 jours. Il n’a pas été constaté de différence statistiquement significative entre les deux sites (369 ± 20,1 jours à Sotuba et 362 ± 13,1 jours à Niono). L’intervalle entre mise-bas - saillie a été de 100,4 ± 27,8 jours à Sotuba et 234,5 ± 50,1 jours à Niono. Le sexe du chamelon n’a pas eu d’effet statistiquement significatif sur la durée de la gestation (P = 0,233). Le poids moyen des chamelons à la naissance a été de 29,1 ± 1,3 kg. Il n’a pas été observé de différence significative ni entre les sites (29,8 ± 2,1 kg à Sotuba et 28,3 ± 0,9 kg à Niono) et ni entre les mâles (30,2 ±1,9 kg) et les femelles (27,7 ± 0,6 kg). Ces résultats préliminaires permettraient d’affirmer que les dromadaires s’adaptent aux conditions du Sud-sahélien et subhumide. Ils permettent d’envisager l’introduction du dromadaire dans ces zones pour une exploitation plus rationnelle des ressources naturelles. Toutefois, des investigations de plus longues durées sont encore nécessaires pour la création de fermes de production

    Main Pathologies of Newly Introduced Dromedaries in Southern Sahel and in Subhumid Zones of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Baradji, I. et al. (2020). Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahélienne-Sud et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 335-350.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits en février 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahélienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, située en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abrité cette espèce animale. Les animaux ont été suivis de 2013 à 2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes à Sotuba ou deux à trois visites par semaine à Niono. Ils ont subi des déparasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nécessité durant la saison sèche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils étaient tous vaccinés deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les données collectées ont porté sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantités de produits utilisés dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbidité a baissé au cours des trois ans de suivi de 40 % à 13 % à Niono et de 17 % à 13 % à Sotuba. Les principales pathologies ont été les parasitoses externes et internes aussi bien à Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espèce Hyaloma spp était la plus fréquente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des échantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constitué chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a été l’espèce la plus fréquente (41 à 100 % à Sotuba) et 41 à 98 % à Niono. Le coût sanitaire d’entretien du dromadaire a été en moyenne de 1 540 F CFA/tête/an à Sotuba, 1 130 F CFA à Niono. Le coût de la prophylaxie a été le poste budgétaire le plus coûteux avec un coût annuel de 2 280 F CFA par animal à Sotuba et 1 184 F CFA à Niono comparativement au coût de traitement de 767 F CFA à Sotuba et 646 F CFA à Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les éleveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude.Abstract: In February 2013, a herd of dromedaries was introduced in the ranch of the Agronomic Research Station of Niono, located in the Sahelian zone of Mali and another one in the Agricultural Research Station of Sotuba, located in the sub-humid zone, both stations having never housed this animal species before. These animals were monitored from 2013 to 2015 from a health perspective through daily visits (in Sotuba) or two to three visits per week (in Niono). They were ridded of gastrointestinal and blood parasites twice a year and of external parasites whenever necessary during the dry season, but every month during the rainy season. In addition, they were all vaccinated twice a year against pasteurellosis and blackleg. The data collected focused on the number of sick animals, the number of dead animals and the price and quantities of veterinary products used in treatment and prophylaxis. The morbidity rate dropped from 40% to 13% in Niono and from 17% to 13% in Sotuba over the three years. The main pathologies were external and internal parasitosis, dermatitis and injuries in both Niono and Sotuba. The most common the external parasite was Hyaloma spp (92.3%), followed by Amblyomma sp (3.8%) and Boophilus spp (3.8%). In Sotuba, 50% of the samples had a low egg per gram (EPG) level, while the average level and heavy level were 25% each. Among gastrointestinal parasites, Trichostrongylus sp was the most common one (41% to 100% in Sotuba and 41% to 98% in Niono). The average health care cost of dromedary maintenance was 1,540 CFA/head/year in Sotuba and 1,130 CFA in Niono. The cost of prophylaxis was the most expensive budget item with an annual cost of 2,280 F CFA per animal in Sotuba and 1,184 F CFA in Niono compared to the cost of treatment of 767 F CFA in Sotuba and 646 F CFA in Niono. This information makes it possible to better advise dromedary farmers with regard to the maintenance of their herds in the study areas

    Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahélienne-Sud et subhumide du Mali

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    Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits en février 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahélienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, située en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abrité cette espèce animale. Les animaux ont été suivis de 2013 à 2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes à Sotuba ou deux à trois visites par semaine à Niono. Ils ont subi des déparasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nécessité durant la saison sèche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils étaient tous vaccinés deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les données collectées ont porté sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantités de produits utilisés dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbidité a baissé au cours des trois ans de suivi de 40 % à 13 % à Niono et de 17 % à 13 % à Sotuba. Les principales pathologies ont été les parasitoses externes et internes aussi bien à Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espèce Hyaloma spp était la plus fréquente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des échantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constitué chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a été l’espèce la plus fréquente (41 à 100 % à Sotuba) et 41 à 98 % à Niono. Le coût sanitaire d’entretien du dromadaire a été en moyenne de 1 540 F CFA/tête/an à Sotuba, 1 130 F CFA à Niono. Le coût de la prophylaxie a été le poste budgétaire le plus coûteux avec un coût annuel de 2 280 F CFA par animal à Sotuba et 1 184 F CFA à Niono comparativement au coût de traitement de 767 F CFA à Sotuba et 646 F CFA à Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les éleveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude

    Diagnosis of the Dromedary Farming System in the Region of Kidal in North-eastern Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Diagnostic du système d’élevage du dromadaire dans la région de Kidal au Nordest du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 279-292.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: En 2012, la région de Kidal détenait 52,9 % du cheptel de dromadaires du pays. Malgré son importance numérique et socio-économique, peu de données sont disponibles sur cet élevage. Pour combler cette lacune une enquête a été menée en 2011 sur un échantillon de 194 exploitations. Au total, 74,3 % des interviewés (chef de ménage ou personne la plus impliquée dans l’élevage), ne font que l’élevage comme activité ; les autres le combinent avec d’autres activités telles que le commerce. Le dromadaire est la seule espèce élevée par 55,8 % des éleveurs, tandis que 29,5 % détenaient des dromadaires, des ovins et des caprins. Différents types de dromadaires sont élevés dans la zone. Quatre classes de troupeaux ont été identifiées : 1) petits troupeaux, jusqu’à 50 dromadaires ; 2) troupeaux moyens de 50 à 100 têtes ; 3) grands troupeaux de 100 à 150 têtes et 4) très grands troupeaux >150 têtes. La taille moyenne du troupeau était de 75,7 ± 3,4 têtes (de 10 à 266 têtes). Quatre-vingt-quinze pourcents des éleveurs ne vaccinaient pas leurs animaux et 84 % ne les déparasitaient pas. Les principales pathologies étaient les charbons (50 %) et les dermatoses (12,5 %). Le taux de mortalité des chamelons était de 14,4 % contre 8,4 % pour l’ensemble du troupeau. L’âge à la première saillie était de trois ans pour 65 % des éleveurs et quatre ans pour 20 %. La production déclarée de lait trait était de 2,6 l/jour pendant la saison des pluies et 1,3 l/ jour durant la saison sèche. Le lait caillé était dans 73,9 % des cas le principal produit transformé à partir du lait de dromadaire. Le lait frais et le caillé sont autoconsommés. Pour le quart de la population enquêtée, le dromadaire constitue la seule source de revenu du ménage, tandis que pour les 75 %, la contribution du dromadaire varie entre 90 % et 60 %. Les principales difficultés sont l’alimentation, les pathologies et la faible organisation des éleveurs.Abstract: In 2012, the region of Kidal held 52.9% of the national dromedary herd. Despite the numerical and socioeconomic importance of dromedary farming, there is little data on this activity. To fill this gap, a survey was conducted in 2011 with a sample of 194 farms using a questionnaire administered to the head of the household or directly to the person in charge of the farming. A total of 74% of respondents were engaged in dromedary farming as their main activity, while 25.7% combined this activity with others, including trade. Dromedary was the only species reared by 55.8% of farmers, while 29.5% had sheep and goat in addition to dromedaries. Different types of dromedaries were reared in Kidal. Four classes of herds were identified: (1) small herds with up to 50 heads; (2) medium herds, between 50 and 100 heads; (3) large herds, 100 to 150 heads; and (4) very large herds, more than 150 heads. The average herd size was 75.7 ± 3.4 heads, with extremes of 10 and 266 heads. Ninety-five percent (95%) of farmers did not vaccinate and 84% did not deworm their herds. The main diseases were anthrax (50%) and animal dermatosis (12.5%). The mortality rate of young dromedaries was 14.4%, compared with 8.4% for the whole herd. The first mating age was 3 years for 65% of farmers and 4 years for 20% of them. The reported milk production was 2.6 l/day during the rainy season and 1.3 l/day during the dry season. In 73.9% of cases, sour milk was the primary product processed from dromedary milk. Fresh milk and sour milk were self-consumed. For a quarter of the surveyed population, dromedaries were the only source of household income, while for 75% of them, the contribution of these animals varied between 90% and 60%. The main challenges facing dromedary farmers were related to feed, diseases and poor farmer organization
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